La « puff », une cigarette électronique jetable, est apparue en 2019 aux États-Unis et s’est rapidement répandue grâce aux réseaux sociaux partout dans le monde, particulièrement dans les pays industrialisés.
La « puff », une cigarette électronique jetable, est apparue en 2019 aux États-Unis et s’est rapidement répandue grâce aux réseaux sociaux partout dans le monde, particulièrement dans les pays industrialisés.
Au cours des dernières décennies, l’industrie du tabac a dû s’adapter face à une prise de conscience croissante des risques sanitaires liés à la consommation de cigarettes. Afin de répondre à la demande de produits « moins nocifs », les fabricants ont développé de nouvelles alternatives, telles que le snus et le pouche.
Bien plus qu'un simple comportement de consommation, le tabagisme représente une lutte complexe mêlant addiction, pathologie et enjeux sociétaux. Dans un monde où les avancées médicales nous permettent de vivre plus longtemps et en meilleure santé, le tabac demeure une menace sournoise, provoquant des ravages significatifs sur la santé individuelle et collective.
Les fumeurs vont être plus susceptibles de souffrir d’insomnie et de perturbations ainsi que de troubles du sommeil. La nicotine, principal composant du tabac, agit comme un stimulant sur le système nerveux, perturbant les cycles naturels du sommeil. L'endormissement est plus difficile et fragilise la qualité du repos.
De nos jours, l’impact de la cigarette sur le développement de la graisse viscérale est de plus en plus souligné par la communauté scientifique. Déjà en 2016, une étude scientifique réalisée en Finlande démontrait l’impact de la consommation de cigarettes sur l’accumulation de la graisse intra-abdominale. Aujourd’hui, les chercheurs de l’Université de Copenhague (Danemark) tendent eux aussi à mettre en lumière cette conclusion à travers une nouvelle étude.
Après la polémique déclenchée par les positions de l’OMS, les études se multiplient. Nombreuses sont celles qui attirent l’attention sur la nocivité potentielle du vapotage. Des chercheurs de l’université de Duke(2) vont plus loin et affirment, preuves à l’appui, que des niveaux élevés de composés toxiques se forment dans les mélanges entre les arômes et les solvants.
Page 1 sur 2